Mettre les choses à plat pour une prise de conscience généralisée

Introduction

A travers ce billet, je souhaite apporter ma contribution à la réalisation de ce que nous pouvons faire ensemble.

Au risque de me répéter, Citoyenne Malgache dans son article « Appelez moi Citoyenne » a dit : « Cette crise aura tout de même comme impact positif de réveiller leur citoyenneté chez beaucoup de malgaches. Cependant, ce dur métier de citoyen, […], je devrais le pratiquer tous les jours sans l’avoir jamais appris. Et le problème est là. »
Et c’est dans ce sens donc dont je souhaite vous parler : Que puis-je faire, moi toute seule déjà ? Et si nous nous mettions tous, chacun de notre côté, à pratiquer ce dur métier  de citoyen ? Et ensemble, arriverions-nous à réaliser ce rêve d’un Madagascar, Volontaire pour un Développement Durable et Intégral ? Car vous en rêvez aussi n’est ce pas ?

Cet article n’est pas sorti par magie de ma petite tête, c’est après plusieurs mois de cogitation, de découragement, d’encouragement, d’espoir que je suis enfin parvenue à exprimer ce qui me tient à coeur…

Mettre les choses à plat pour une prise de conscience généralisée

1. Le titre que j’ai attribué à ce billet a un sens pour moi

J’ai posé la question « La prise de conscience est-elle libératrice ? » pour savoir où nous en sommes. Peu de gens ont répondu mais ils ont tous dit, avec leurs mots, que non la prise de conscience n’est pas libératrice. L’ami calmant a raison quand il dit « Une pause, finalement, c’est peut-être tout aussi bien ? Ca te permettra de te ressourcer, de recentrer le débat sur ton premier objectif – le développement de Madagascar ». Sauf qu’agir pour le développement de Madagascar, je ne peux le faire à moi toute seule, nous avons tous besoin les uns des autres…Et ensuite, je ne peux et ne veux faire une pause trop longue. Donc je vais continuer à m’exprimer sur mon blog…

En premier lieu, ça nous concerne, nous les Citoyens Malgaches où que nous vivions, si nous partageons le rêve d’un Madagascar où il ferait bon vivre, comme toute démocratie digne de ce nom, si tant est qu’une telle démocratie existe. La responsabilité citoyenne constituera donc le cœur de mon article. Et je parle bien sûr de la responsabilité citoyenne de tous les Malgaches où qu’ils soient malgré la « divergence » – je dirais plutôt – la manière de voir la situation…Par exemple, je suis à 10 000 km de Madagascar, je vis les choses avec ma vision d’ici (et je les vis vraiment avec mes tripes), ce qui est complètement différent, je l’admets, de ceux  qui vivent la situation en direct. La réflexion d’une compatriote vivant là bas est pertinente dans ce sens : « … c’est une question de sensibilité ou plutôt de susceptibilité. Quand c’est un point sensible, on perçoit toujours un reproche dans ce que l’autre dit. Et ça va dans les 2 sens […].  Une chose est sûre : on ne vit pas les mêmes choses ici et là bas, et on ne ressent pas les choses avec les mêmes intensités.  Et que nos mots et nos façons de communiquer nous font réciproquement ressentir un  « vous là-bas ». […] Sincèrement, dans une discussion où une différence est mentionnée parmi d’autres points, je ne pense pas que ce soit le point où il faudrait réagir en premier lieu. ».
Et j’ajouterai que l’espace dévolu (la Toile) à une vraie discussion est très limité parce que distant. Il faut déjà être d’accord sur beaucoup de choses pour pouvoir entamer une vraie discussion. Sinon, on passe son temps à des débats stériles…

Ca concerne également notre pays. Il connaît de graves crises politiques de façon cyclique : un forumiste sur Madagascar Tribune a même dit il y a bien longtemps que cette fois-ci le cycle n’a duré que 7 ans. Or, en termes de mariage, le cap des 7 ans est très difficile à passer, et le divorce a donc été prononcé… sous la forme d’un coup d’état qui n’en serait pas un pour certains, qui n’en est pas le premier pour d’autres, et fortement réprouvé par beaucoup.

Nous en avons tous pris conscience (de nous-mêmes, de la situation, de la réaction des autres) et je remets ici les commentaires des personnes qui ont bien voulu répondre à ma question : « La prise de conscience est elle libératrice ?»

jane d. Says: 27 mars 2010 at 06:49

Consciousness starts where carelessness ends, right? So I do not see it as a ‘liberating event’ but more of a ‘responsibility awareness event’ …unless ‘becoming mature’ is considered a ‘liberating event’ lol

« Growing old is mandatory, growing up is optional. »

achille52 Says: 25 mars 2010 at 09:21

La prise de conscience de soi et de la situation sont liés puisqu’on se rend compte de l’état global par rapport à ses propres opinions. Tout le monde possède une prise de conscience, mais peu de gens sont prêt à l’exprimer.

Citoyenne malgache Says: 24 mars 2010 at 19:46

… la prise de conscience peut nous faire poser beaucoup de questions qui nous « emprisonnent » car nous ne pourrions pas avoir toutes les réponses… alors… la prise de conscience n’est pas si libératrice que ça.

l’amicalmant Says: 24 mars 2010 at 13:39

Le très long billet sur le fokonolona de Ratsimandrava est intéressant. Certains de ses points de vue sont toujours d’actualité. Reste à savoir comment les faire partager. On est très loin de sortir de l’auberge !

Et enfin, ça concerne l’Economie du pays, si elle souhaite prôner un Développement Durable et Intégral pour atteindre les Objectifs du Millénaire pour le Développement.

2. La Responsabilité citoyenne
Lorsque les canaux de la démocratie demeurent obstinément obstrués, nous, Citoyens Malgaches, nous pouvons lutter contre ce déficit. En nous posant les bonnes questions à nous mêmes:
Qu’est ce qui se passe ?
Qui est concerné ?
Pourquoi ça se passe ?
Comment allons-nous faire ?
Où allons-nous le faire ?
Quand allons-nous le faire ?

Quand nous aurons, chacun de nous, répondu à ces questions, et que les réponses convergent, nous pouvons agir ensemble…pour trouver « Notre Président, ce héros » (clin d’œil à Razandry, rapport à son commentaire « Une société sans héros est une société condamnée » posté sur un billet de Ndimby l’année dernière ?).

3. Relation Malgaches à l’étranger – Malgaches au pays

Je pense que nous sommes d’accord sur les idées, c’est juste la façon de les exprimer qui diffère et ce n’est vraiment qu’un détail, comme l’a dit cette compatriote que j’ai citée précédemment…

De la crise politique actuelle
La politique n’est pas un métier, une tâche à remplir par des professionnels mais un effort quotidien par tous et pour tous. Aujourd’hui, on nie sans vergogne la capacité de chacun de nous à faire de la politique, de participer à la société. Mais comment une société peut-elle évoluer quand une frange extrêmement minoritaire de celle-ci lui refuse le droit d’y participer? C’est comme vouloir faire du café sans café (construire la société, sans la société).

De la tragédie grecque à l’histoire du monde : variations schellingiennes sur le conflit
[…] en fait, le conflit apparaît, dans chaque section de la Phénoménologie de l’esprit, au moment (généralement le deuxième) correspondant à la conscience de soi. Ce sont ces différentes figures qui sont ici résumées. En conclusion, l’auteur suggère que la « philosophie de l’identité » de Schelling pourrait être la source principale de la conception hégélienne du conflit.

3. Economie du pays : Coopération Diaspora-pays d’accueil-pays d’origine – la solution alternative ?

Lalatiana a effectué un travail de fond remarquable au sujet de cette coopération Et si les diasporas s’avéraient enfin être un vrai facteur de  développement alors je vous invite à lire, ou à relire ses articles Coopération, Aide Publique au Développement, co-développement …

Diasporas et développement … entre la volonté politique et la citoyenneté …

Diaspora malgache et co-développement ( chap 3)

4. Constitution – Droit Politique

Je ne suis pas experte en la matière et je rapporte ici un commentaire « Ecoutons » ce que disent ces experts, car ils le sont, et faisons-nous notre idée de ce qu’est la Constitution, de ce qu’est le Droit Politique. Nous passerions des heures à lire et  relire afin de comprendre alors, l’idée de Razandry de demander aux experts de décortiquer la Constitution afin de l’expliquer aux jeunes (et nous les vieux alors ?!!! lol) me plaît beaucoup. Par conséquent,  pour simplifier les choses, pourrions nous demander à chacun des experts de faire un Top 10 des points importants à retenir. Merci d’avance…

Sauf que je n’ai trouvé nulle part ce Top 10 des points importants mais bon je n’ai peut être pas suffisamment navigué à l’époque…

Conclusions

1. Note d’espoir

Je suis une simple citoyenne qui croit intimement et avec conviction en ce que nous pouvons faire ENSEMBLE pour « Que vive Madagascar, Volontaire pour un Développement Durable et Intégral ».

« Un peu plus de persévérance, un peu plus d’effort, et ce qui paraissait être un échec sans appel peut devenir une réussite éclatante ». Elbert Hubbard

2. La confiance, ingrédient vital d’une solution durable à la crise.
Tel est le titre de l’article de Patrick Rafolisy sur Madagascar Tribune, publié dans la rubrique Opinions, en date du 14 août 2009

3. Construire une démocratie

« Si nous ne pouvons avoir une démocratie parfaite, il faut bien en construire une ». Et ainsi, peut être que nous trouverons « Notre Président, ce Héros » qui nous dira « Aidez moi à faire de ce gouvernement celui que nous méritons ». Alors, oui, nous serons à ses côtés. Et n’oublions pas que nous avons la lourde tâche d’organiser les élections, dont nous a déjà parlé Patrick A au mois de mai 2009 sur Madagascar Tribune. Le bulletin, pas les boulets jeudi 7 mai 2009, par Patrick A.

Pêle-mêle

Celui qui est prêt à sacrifier sa liberté pour plus de sécurité ne  mérite ni l’un ni l’autre.

En faire peu, le faire bien et partout, être capable de mesurer…et  de faire savoir.

L’autonomie de l’individu est un produit global de la société civile,   puisque dans la nouvelle société civile les individus cessent d’être   des ennemis ou des concurrents potentiels ; ils se reconnaissent comme   membres d’une même communauté mondiale. Ils se renforcent par leur   coopération, chacun affirmant par ailleurs son individualité. Jean   Ziegler (Les nouveaux maîtres du monde. Et ceux qui leur résistent,   Paris, Fayard, 2002, p. 297)

J’ai reçu ce mail il y a longtemps et je le partage avec vous aujourd’hui

Hello beautiful Fabulous Women of World,

Here are 3 fantastic quotes that I’d like to share with you:

The path to our destination is not always a straight one. We go down   the wrong road, we get lost, we turn back. Maybe it doesn’t matter   which road we embark on. Maybe what matters is that we embark.
– Barbara Hall

The purpose of life is to live it, to taste experience to the utmost,   to reach out eagerly and without fear for newer and richer experience.
– Eleanor Roosevelt

As soon as you trust yourself, you will know how to live.
– Johann Wolfgang von Goethe

Remember to think POSITIVE, feel FABULOUS and be the amazing WOMAN that you already are! Let your light shine!