J’ai créé cette page après avoir lu le livre d’Amin Maalouf : Le Dérèglement du Monde que je me suis essayée à  présenter ici (lire plus bas).
Les liens et articles relevés sur cette page sont aussi en rapport avec la Mondialisationpour qu’elle ne soit pas une chance gâchée ? Chacun de nous est l’Humanité – Nicanor Perlas

Mondialisation : 25 ans après – Une petite revue online

La France dans la mondialisation : conquérir plutôt que subir? Strategie.gouv.fr
Jeudi 15 mars 2012 de 13h00 à 18h00
au Centre de conférences Pierre Mendès-France
(dans les locaux du Ministère de l’Economie, des Finances et de l’Industrie)
139, rue de Bercy, 75012 Paris
En présence de :
François Fillon, Premier ministre
Pierre Lellouche, Secrétaire d’Etat au Commerce extérieur
Ce colloque a pour objectif d’identifier les problématiques majeures soulevées par la crise et de définir des orientations de politique économique susceptibles d’aider notre pays à relever le défi de la compétition internationale.
Les intervenants en débattront autour de 3 tables rondes thématiques :
– Quel diagnostic pour la France dans la mondialisation ?
– Démondialisation et protectionnisme
– La France peut-elle rester une terre de production ?

25e Rendez-vous de la Mondialisation Strategie.gouv.fr
Mercredi 7 mars 2012 de 17 heures à 19 heures 30
CERI – Sciencs Po – Salle de conférence
56, rue Jacob – 75006 Paris
PROGRAMME
Ouverture par Vincent Chriqui, Directeur général du Centre d’analyse stratégique
Avec, par ordre d’intervention :
Jean-Michel Severino, ancien Directeur général de l’Agence française de développement,
«La remise en question du modèle occidental ?»
Pierre Hassner, Chercheur associé Sciences Po & Christophe Jaffrelot, Directeur de recherche CNRS,
«Après l’Occident, quel ordre international ?»
Hubert Védrine, ancien Ministre des Affaires étrangères,
«De la désoccidentalisation à la régionalisation du monde ?»
Rendez-vous présidé par : Christian Lequesne, Directeur du CERI
Les interrogations sur la définition même d’Occident restent nombreuses, tout comme sur son aptitude à lier l’économique et le social. L’Union européenne demeure un modèle unique d’intégration régionale.
Pourra-t-elle, en mobilisant correctement sa capacité à créer des normes, s’affirmer comme un acteur incontournable dans la définition de nouvelles régulations ?

Plaidoyer pour une remondialisation vertueuse – lecercle.lesechos.fr
http://lecercle.lesechos.fr/cercle/livres/critiques/221143464/plaidoyer-remondialisation-vertueuse
16/02/2012 DANIEL BASTIEN
Le basculement du développement économique du Nord au Sud a bien eu lieu à la fin du XX e siècle. Ce sourd «moteur puissant» cher aux auteurs qu’est la démographie s’est totalement emballé : la Terre comptait 1 milliard d’habitants en 1800, 2 milliards en 1930, 4 milliards en 1975, 7 milliards actuellement et 9 un jour, dont 8 milliards au Sud.
[…]
La solution ? Redonner au «social» une place centrale et « mettre en route des mécanismes d’enrichissement soutenables pour tous». Un rien utopique parfois, humaniste et érudit toujours, cet ouvrage profond n’a pas peur de la pédagogie.
Un bon livre pour se préparer au pire, ou, surtout, pour préparer des jours meilleurs.

Mondialisation communautaire oui, mondialisme systémique non ! lecercle.lesechos.fr
16/02/2012 | Roger Nifle
Démondialisation, non ! Protection des conditions d’autonomie communautaire responsable, oui !
Il en va au fond d’une mutation de civilisation, de la fin d’un mode de pensée, de modèles de représentations qui passent encore pour la dernière des modernités. Il en va de la conception de l’homme et de la condition humaine. Il en va d’une reconnaissance de l‘humanité de l’homme ou de sa négation. C’est pour cela que l’Humanisme méthodologique a quelque chose à en dire, s’appuyant sur ses analyses de « prospective humaine » et le paradigme communautaire. Il fait place au sens du bien commun comme axe de compréhension et d‘action humaine, comme interprétation et traitement des affaires humaines.

La mondialisation : une chance pour l’avenir – lecercle.lesechos.fr
 02/11/2011
Démondialisation, altermondialisme, antimondialisme, les étendards ne manquent pas et les pamphlets dénonçant les méfaits supposés de ce phénomène connaissent un succès non démenti depuis plusieurs années. La mondialisation est accusée d’être responsable, en vrac, du chômage dans les pays développés, de l’appauvrissement des matières premières, de la pollution de la planète, de la désindustrialisation, de l’explosion des flux migratoires, l’accroissement des inégalités sociales. Si ces critiques ne sont pas infondées, elles masquent une bonne partie des bénéfices qui découlent de ce phénomène.
[…]
La mondialisation est une chance. Un repli des pays sur leurs frontières constituerait en revanche une erreur majeure, une source d’appauvrissement et la promesse de nouveaux conflits. Il serait sans doute plus opportun de tenter d’améliorer la qualité des échanges, en incitant les gouvernants à promouvoir la libre circulation des biens et des personnes.

SUR INTERNET
La mondialisation

Qu’est-ce que la mondialisation ? – Sylvie Brunel,
La démondialisation pour les nuls – LExpansion.com
Trois plaidoyers pour une démondialisation

Le dérèglement du monde – Amin Maalouf

03/03/2009 – Editions Grasset – Quand nos civilisations s’épuisent…

Je m’essaie à la présentation d’un livre que j’ai lu, celui d’Amin Maalouf « Le dérèglement du monde », dont j’ai déjà parlé sur mon blog précédent. En tout cas à mieux en « parler ». La première chose que j’ai retenue, ce livre pourrait nous aider à comprendre ce monde dans lequel nous vivons. L’auteur pose la question : L’humanité aurait-elle atteint son « seuil d’incompétence morale ? » et commence son livre par cette phrase édifiante : »Nous sommes entrés dans le nouveau siècle sans boussole ».

On avance – non, ON GLISSE – en ordre dispersé vers le XXIème siècle

Amin Maalouf dit dans son chapitre « Les victoires trompeuses» :
page 17- A la chute du mur de Berlin, un vent d’espoir avait soufflé sur le monde. La fin de la confrontation entre l’Occident et l’Union soviétique avait levé la menace d’un cataclysme nucléaire […] suspendue au dessus de nos têtes depuis une quarantaine d’années ; la démocratie allait désormais se répandre de proche en proche, croyions-nous, jusqu’à couvrir l’ensemble de la planète ; […]
page 22- […] Que le triomphe de l’Europe lui ait fait perdre ses repères n’est pas le seul paradoxe de notre époque. On pourrait soutenir, de la même manière, que la victoire stratégique de l’Occident, qui aurait dû conforter sa suprématie, a accéléré son déclin ; que le triomphe du capitalisme l’a précipité dans la pire crise de son histoire ; […]
page 23- […] Tant que durait la confrontation idéologique entre partisans et adversaires du marxisme, la Terre entière était comme un immense amphithéâtre.
page 24- […] Toujours est-il que nous nous retrouvons, depuis la chute du mur de Berlin, dans un monde où les appartenances sont exacerbées, notamment celles qui relèvent de la religion ; où la coexistence entre les différentes communautés humaines est, de ce fait, chaque jour un peu plus difficile ; et où la démocratie est constamment à la merci des surenchères identitaires.
pages 24-25- Ce glissement de l’idéologique vers l’identitaire a eu des effets ravageurs sur l’ensemble de la planète, mais nulle part autant que dans l’aire culturelle arabo-musulmane, où le radicalisme religieux, qui avait été longtemps minoritaire et persécuté, a acquis une prédominance intellectuelle massive au sein de la plupart des sociétés, comme dans la diaspora ; au cours de son ascension, cette mouvance s’est mise à adopter une ligne violemment antioccidentale.

Ce terme glissement a été également mentionné dans l’article publié sur le monde diplomatique :
Glissements lundi 14 septembre 2009 – par Alain Gresh 
Par une de ces ironies dont l’histoire a le secret, alors que l’on va célébrer le vingtième anniversaire de la chute du mur de Berlin, prélude à la déroute du « camp socialiste » dirigé par l’Union soviétique et au triomphe des principes de l’économie libérale, on assiste à un glissement majeur dans les relations internationales : la remise en cause de l’hégémonie de l’Occident qui s’était imposée dans la première moitié du xixe siècle, hégémonie qui n’était pas seulement économique et militaire, mais aussi politique, idéologique et culturelle.

Ce chapitre Les victoires trompeuses pourrait donc être « sommairisé » comme suit :
La fin de la Guerre Froide
La chute du Mur de Berlin (1989)
La colonisation
Les minorités
Les avancées du XXème siècle
L’entrée dans le XXIème siècle sans boussole

Alors, il s’agit de la victoire de l’Occident à la fin de la Guerre Froide, puis à la chute du Mur de Berlin, mettant ainsi fin à l’idéologie communiste. Sauf que :

L’Occident des Nations blanches d’Europe et d’Amérique du Nord a perdu son identité et redoute l’essor des pays émergents

page 41 : L’Occident a gagné, il a imposé son modèle ; mais par sa victoire même, il a perdu. […] Une distinction entre l’Occident universel, diffus, implicite, qui a investi l’âme de toutes les nations de la terre ; etl’Occident particulier, géographique, politique, ethnique, celui des nations blanches d’Europe et d’Amérique du Nord. C’est ce dernier qui se trouve aujourd’hui dans l’impasse. Non parce que sa civilisation aurait été dépassée par celles des autres, mais parce que les autres ont adopté la sienne, le privant ainsi de ce qui faisait jusqu’ici sa spécificité et sa supériorité.[…]
page 44 : […] l’accroissement vertigineux des classes moyennes au Brésil, en Russie, en Inde, en Chine 
– le BRIC : les fameux pays émergents qui sont devenus des puissances redoutées par l’Occident – comme sur l’ensemble de la planète, est une réalité dont le monde, tel qu’il fonctionne à l’heure actuelle, ne semble pas en mesure de s’accommoder. Si trois ou quatre milliards d’humains se mettaient à consommer, par tête d’habitant, autant que les Européens, ou les Japonais, sans même parler des Américains, il va de soi quel’on assisterait à des dérèglements majeurs, tant écologiques qu’économiques ? […] ce n’est pas l’avenir lointain, mais l’avenir immédiat, et même quasiment le présent […]
page 51 : […] La prédominance économique de l’Occident s’est érodée avec la montée des géants asiatiques, et le recours aux armes s’est banalisé. […]
pages 54-55 : […] un mouvement d’impatience en Occident qui fait dire : Arrêtons de nous culpabiliser ! Arrêtons de nous flageller ! Tous les malheurs du monde ne sont la faute des colonisateurs ! Une réaction compréhensible, qui rejoint d’ailleurs celle de nombreuses personnes nées comme moi dans les pays du Sud et qui s’irritent d’entendre leurs compatriotes blâmer, pour chaque malheur qui les frappe, l’époque coloniale […]
pages 62-63 : [Contrairement à l’idée reçue, la faute séculaire des puissances européennes n’est pas d’avoir voulu imposer leurs valeurs au reste du monde, mais très exactement l’inverse ; d’avoir constamment renoncé à respecter leurs propres valeurs ; l’universalité – à savoir que l’humanité est une ; diverse mais une – dans leurs rapports avec les pays dominés. Tant qu’on n’aura pas levé cette équivoque, on courra le risque de retomber dans les mêmes travers. […] Aucun peuple sur terre n’est fait pour l’esclavage, pour la tyrannie, pour l’arbitraire, pour l’ignorance, pour l’obscurantisme, ni pour l’asservissement des femmes. Chaque fois que l’on néglige cette vérité de base, on trahit l’humanité, et on se trahit soi-même […]

La minorité de l’Orient se rebiffe mais s’y prend mal

page 68 : Quiconque décèlerait dans mes propos la colère d’un minoritaire d’Orient ne se tromperait qu’à moitié. J’appartiens en effet à cette espèce en voie d’anéantissement, et je refuserai jusqu’à mon dernier souffle de considérer comme normale l’émergence d’un monde où des minorités millénaires, gardiennes des plus antiques civilisations de plier bagage et d’abandonner leur terroir ancestral pour aller prendre refuge sous un toit lointain. […] Ce qui est en question, c’est la raison d’être et la finalité de notre civilisation ; si au terme d’une longue évolution matérielle et morale, elle aboutit à une telle « purification » ethnique et religieuse, c’est qu’elle a manifestement fait fausse route. […]le sort des minorités, est avec le sort des femmes, l’un des révélateurs les plus sûrs de l’avancement moral, ou de la régression […]
page 81 : […] Bien entendu l’évolution matérielle – grâce aux avancées du XXème siècle -ne peut ni ne doit être ralentie. C’est notre évolution morale qui doit s’accélérer considérablement, c’est elle qui doit s’élever, d’urgence, au niveau de notre évolution technologique, ce qui exige une véritable révolution dans les comportements.
page 90 : […] A l’évidence, le XXIème siècle a commencé dans un environnement mental sensiblement différent de tout ce que l’humanité avait connu auparavant […]
pages 95-96-97 : […] Un gouvernement, celui des Etats-Unis d’Amérique, s’est retrouvé investi, dans les faits, du rôle d’autorité planétaire ; son système de valeurs est devenu la norme universelle, son armée est devenue la gendarmerie globale, ses alliés sont devenus des vassaux et ses ennemis des hors-la-loi. Une situation sans précédent dans l’Histoire. […] Le monde entier est à présent un espace politique unifié […] Subitement se pose, pour la première fois dans l’Histoire, la question du pouvoir et de sa légitimité au niveau planétaire. Si ce fait essentiel est rarement évoqué tel quel, il est constamment présent dans le non-dit, dans les récriminations, et au cœur des conflits les plus rudes. Pour que les différents peuples acceptent l’autorité d’une sorte de « gouvernement global », il faut que ce dernier ait acquis à leurs yeux une légitimité autre que celle que lui confère sa puissance économique ou militaire ; […] il est impératif que le processus se déroule dans un contexte d’équité, ou tout au moins de respect mutuel et de dignité partagée […] Tant que les Etats-Unis d’Amérique n’auront pas persuadé le reste du monde dela légitimité morale de leur prééminence, l’humanité demeurera en état de siège […]

Une mauvaise lecture du monde qui amène à une régression morale et démocratique

pages 105-106 : […] Aujourd’hui l’extraordinaire essor technologique a rendu possible un contrôle bien plus serré du territoire mondial, et il a contribué à concentrer le pouvoir politique dans un petit nombre de capitales – et même, principalement, dans une seule. Ce qui explique l’émergence, pour la première fois dans l’Histoire, d’un gouvernement dont la « juridiction » couvre la planète entière. Cette situation inédite génère naturellement des disparités tout aussi inédites, ainsi que des équilibres nouveaux – ou plus exactement des déséquilibres. Et des ressentiments suicidaires. […]
A l’évidence, quelque chose a radicalement changé dans la lecture du monde, qui a profondément vicié les rapports entre les hommes, dégradé la signification de la démocratie, et brouillé les chemins du progrès.

Alors il devient urgent de nous métamorphoser sous peine d’imploser !

Je zappe les chapitres sur les légitimités égarées et sur les certitudes imaginaires. L’auteur termine son essai sur « Une trop longue préhistoire » 
page 304 : […] Il ne s’agit pas ici de porter un jugement éthique sur ces mécanismes immémoriaux de l’Histoire, mais de constater que les réalités nouvelles imposent d’en sortir au plus vite. Pour entamer une tout autre étape de l’aventure humaine, une étape où l’on ne se battrait plus contre l’Autre- la nation adverse, la civilisation adverse, la religion adverse, la communauté adverse- mais contre des ennemis bien plus considérables, bien plus redoutables, et qui menacent l’humanité dans son ensemble. […] les seuls vrais combats qui méritent d’être menés par notre espèce au cours des prochains siècles seront scientifiques et éthiques. Vaincre toutes les maladies, ralentir le processus de vieillissement ; […] libérer les hommes du besoin comme de l’ignorance ; leur procurer, grâce aux arts, aux savoirs, grâce à la culture, la richesse intérieure qui leur permettrait de « meubler » ces vies qui s’allongent ; investir patiemment le vaste univers, tout en veillant à ne pas compromettre la survie du plancher où nous posons les pieds. Voilà les seules vraies conquêtes […] plus enthousiasmantes que toutes les guerres patriotiques, et aussi stimulantes spirituellement que les expériences mythiques. […] une exigence de survie et de ce fait, la seule option réalise. Ayant atteint ce stade avancé de son évolution, caractérisé par un si haut degré d’intégration globale, l’humanité ne peut plus qu’imploser ou se métamorphoser.

Dans sa note à la fin du livre, l’auteur précise que tout ce dont il a parlé a déjà été abordé par d’autres auteurs dont il a lus quelques uns et qu’il en lira d’autres après son livre. Il nous invite donc à aller consulter sa bibliographie sur http://www.bibliographiemaalouf.com, afin d’éviter de mettre la sienne sur chaque livre.

Les faits saillants de la crise sociale dans le monde (Rapport 2011 – Nations Unies)

En savoir plus ici

« Mesurer » la paix dans le monde

About the Global Peace Index 2011
The GPI, produced by the Institute for Economics and Peace, is the world’s leading measure of global peacefulness. It gauges ongoing domestic and international conflict, safety and security in society, and militarisation in 153 countries by taking into account 23 separate indicators.

A quoi rêve la jeunesse mondiale ?

Extraits d’une étude publiée par LeMonde.fr
LEMONDE.FR | 21.01.11
Comment se porte la jeunesse du monde ? Quelles sont ses valeurs, ses aspirations, ses peurs, ses identités ? Voit-on les choses de la même façon selon que l’on habite à Pékin ou Rabat ? Voilà quelques-unes des questions auxquelles ont tenté de répondre les chercheurs de la Fondation pour l’innovation politique, un groupe de réflexion de tendance libérale dirigé par le politologue Dominique Reynié. Pour ce faire, l’institut TNS Opinion a interrogé 32 700 jeunes de 16 à 29 ans, originaires de vingt-cinq pays.
Une sélection qui se veut représentative mais qui laisse de côté certaines parties du globe : en Afrique ne figurent que le Maroc et l’Afrique du Sud, en Amérique du Sud, le Brésil, et au Moyen-Orient, Israël. De même, les auteurs reconnaissent que l’enquête, réalisée par questionnaire électronique, favorise des catégories de population plus aisées et plus au contact de la globalisation.
Méthodologie de l’étude
L’enquête « 2011, la jeunesse du monde » a été conçue par la Fondation pour l’innovation politique. Sa réalisation a été confiée au groupe TNS Opinion qui a interrogé 32 714 personnes sur la base d’échantillons nationaux comprenant 1 000 individus âgés de 16 à 29 ans, ainsi qu’un échantillon supplémentaire par pays de 300 individus âgés de 30 à 50 ans. Le questionnaire a été administré dans 25 pays et dans chacune des langues nationales, soit 20 langues au total. Il comportait 242 questions. La collecte des données a été effectuée dans un intervalle de cinq semaines afin de neutraliser les effets de conjoncture (entre le 16 juin et le 22 juillet 2010). La méthode des quotas d’âge, de genre et de lieu d’habitation a été utilisée.
Les vingt-cinq pays concernés sont les suivants : Afrique du Sud, Allemagne, Australie, Brésil, Canada, Chine, Espagne, Estonie, Etats-Unis, Finlande, France, Grèce, Hongrie, Inde, Israël, Italie, Japon, Maroc, Mexique, Pologne, Roumanie, Royaume-Uni, Russie, Suède, Turquie.
[…] Les jeunes Chinois champions de la mondialisation. La jeunesse du monde est optimiste, voire très optimiste, à l’égard de la mondialisation : 91 % des Chinois considèrent qu’elle est une opportunité, une opinion que partagent 81 % des Brésiliens, 71 % des Américains et 69 % des Espagnols. En revanche, un jeune Grec sur deux y voit une menace, de même que 47 % des Français. Les jeunesses marocaine et turque sont les seules des pays en développement qui restent partagées sur la question : 49 % y voient une opportunité.
La jeunesse dans le monde
POINT DE VUE La jeunesse française fait face à une crise structurelle
BLOG Dans tous les pays de l’OCDE, les jeunes sont les premières victimes du chômage
EDITORIAL DU « MONDE » En France, un baby-boom sur fond de sinistrose

Le « Bilan du monde » selon LeMonde.fr

Extraits
Le Bilan du monde 2011, édité par Le Monde, en vente en kiosques depuis le 17 janvier, dresse un panorama de la situation économique internationale au cours de l’année écoulée. Une partie thématique analyse les faits marquants de 2010 – la Chine superpuissance, l’euro en crise, le tournant de la rigueur, la peur du déclassement, la guerre des monnaies, etc. – rassemblés dans trois grands chapitres (International, France, Entreprises) et illustrés par une série de portraits (Zhou Xiaochuan, Xavier Musca, Marius Kloppers).
Les journalistes et correspondants du Monde ont été mis à contribution pour le traditionnel « Atlas » de 179 pays, de l’Afghanistan au Zimbabwe. Chaque fiche-pays est accompagnée d’une carte qu’accompagnent des données de base (chef de l’Etat, premier ministre, superficie, population, monnaie, etc.). Des encadrés traitent plus particulièrement des paradis fiscaux, du Kosovo (pas encore reconnu par les Nations unies) ou de la Palestine.
Ce Bilan du monde, enfin, contient un CD-Rom réalisé par Le Monde, en partenariat exclusif avec l’Insee, sur « Les revenus et le patrimoine des ménages ».
Bilan du monde 2011, 188 pages, en vente en kiosques 9,95 euros.

« Comment redistribuer la nouvelle richesse ? »
Kemal Dervis, économiste de la Brookings Institution, à Washington
20.01.11 | 20h33
Dans un entretien accordé au Bilan du monde (en vente en kiosques depuis le 17 janvier), l’économiste Kemal Dervis explique que le rattrapage de l’Occident par les pays émergents est un fait acquis. Mais ce basculement de l’histoire laisse entier le problème des inégalités entre les nations, comme en leur sein.
Economie mondiale (OCDE)
LES FAITS La croissance devrait s’accélérer aux Etats-Unis, au Japon, en France,Chine et Russie
COMPTE-RENDU Le FMI prédit une croissance faible aux pays riches
LES FAITS Le FMI donne plus de poids aux pays émergents

The redistribution of hope (Globalization)

Optimism is on the move—with important consequences for both the hopeful and the hopeless
Dec 16th 2010 | from PRINT EDITION (The Economist)
“HOPE” is one of the most overused words in public life, up there with “change”. Yet it matters enormously. Politicians pay close attention to right-track/wrong-track indicators. Confidence determines whether consumers spend, and so whether companies invest. The “power of positive thinking”, as Norman Vincent Peale pointed out, is enormous.
For the past 400 years the West has enjoyed a comparative advantage over the rest of the world when it comes to optimism. Western intellectuals dreamed up the ideas of enlightenment and progress, and Western men of affairs harnessed technology to impose their will on the rest of the world. The Founding Fathers of the United States, who firmly believed that the country they created would be better than any that had come before, offered citizens not just life and liberty but also the pursuit of happiness.
Not that the West was free of appalling brutality. Indeed, the search for Utopia can bring out the worst as well as the best in mankind. But the notion that the human condition was susceptible to continual improvement sat more comfortably with Western scientific materialism than with, say, the caste system in India or serfdom in Russia.
Now hope is on the move. According to the Pew Research Centre, some 87% of Chinese, 50% of Brazilians and 45% of Indians think their country is going in the right direction, whereas 31% of Britons, 30% of Americans and 26% of the French do. Companies, meanwhile, are investing in “emerging markets” and sidelining the developed world. “Go east, young man” looks set to become the rallying cry of the 21st century.

Quelques liens intéressants

1989-2009 : Les mutations du monde depuis la chute du mur de Berlin
Dossier dirigé par Fabio Liberti, chercheur à l’IRIS

Vingt ans après la chute du mur de Berlin, nous commençons à disposer d’un certain recul, essentiel pour l’analyse des événements historiques. La chute du Mur a-t-elle constitué une rupture majeure dans l’ordre international ? Comme l’affirme Robert Chaouad dans ce dossier, nombre de questions se sont posées à la communauté internationale, ce 9 novembre 1989 : Comment gérer la question allemande ? Que faire de l’OTAN ? Quelles relations avec les anciennes démocraties populaires ? En réalité, ce n’est pas uniquement l’ordre européen qui s’est retrouvé bouleversé par l’événement, mais bien l’ordre mondial. Quels sont donc les points de contacts et de rupture entre le monde de 1989 et celui d’aujourd’hui ?

L’évolution de l’intelligence économique en Afrique
In Brève, Géoéconomie, Intelligence compétitive, Intelligence stratégique, Intelligence territoriale, Management de l’information, veille on 26 juillet 2010 at 7:40
Christian Harbulot (directeur de l’Ecole de Guerre Economique de Paris) et Guy Gweth (directeur de GwethMarshall Consulting) analysent l’évolution de l’intelligence économique sur le continent africain (États, entreprises & puissances étrangères) chezChoiseul éditions.
Extrait :
« Après de long mois d’explications et de plaidoyer, l’intelligence économique a été inscrite à l’ordre du jour des travaux de la trente-cinquième Assemblée de la Conférence permanente des chambres consulaires africaines (CPCCAF)
[1] organisée à Abidjan, en Côte d’Ivoire, du 11 au 13 novembre 2009 […] «Par une résolution [2] prise lors de sa trente-sixième session tenue à Dakar du 4 au 8 juillet 2010, l’Assemblée parlementaire francophone (APF) [3] a demandé  aux Etats francophones de ‘se doter de dispositifs d’intelligence économique afin de corriger les écarts qui les privent des bénéfices de la mondialisation commerciale.’» L’analyse complète sera disponible prochainement aux éditions Choiseul.

Comprendre la mondialisation (vidéo)
Mecanoblog vous propose de suivre cette brillante conférence sur l’effondrement de la mondialisation de Hervé Juvin qui a été donnée à l’Ecole militaire le 02 février 2010…

Wonderful world. Chronique de la mondialisation (2006-2009) sur bibliosurf.com
Les réflexions rassemblées dans ce volume participent de cette célébration du temps. Publiées au départ sous forme de journal entre 2006 et 2009, ces trois cents textes courts et synthétiques ont comme fi l conducteur la mondialisation, observée par Guy Sorman comme une civilisation. Parcourant le monde entier, de New York à Berlin, des mégapoles de Chine et d’Amérique latine aux terres indiennes, il nous livre avec ces micro-récits au ton enlevé, parfois polémique, leur souci de l’information exacte, une vision protéiforme de la planète « ici » et « maintenant ».

La mondialisation est une chance gâchée (triarticulation.org)
La culture au sens large, c’est-à-dire l’éducation y compris, gagne à être libre, pas d’une quelconque liberté nationale, mais d’une liberté individuelle. L’individu est bien sûr libre de choisir un groupe. Mais il doit aussi pouvoir choisir de n’appartenir à aucun groupe, de ne pas se tenir aux lignes de démarcations entre cultures. Chacun de nous est une minorité.
A défaut d’être équitables, les prix n’ont de mondial que leur irresponsabilité. Compter sur le hasard du marché, c’est se tromper ou tromper l’autre. Pour éviter qu’il y ait des perdants, il faudrait commencer par s’associer de manière à avoir ensemble toutes les données nécessaires. La globalisation cesserait d’être un problème pour devenir le moyen d’une solidarité mondiale. Chacun de nous est l’humanité.
Mises à part la culture et l’économie, il reste les questions démocratiques, où l’opinion de chacun de nous à le même poids que celle de l’autre. C’est le cas en particulier de la sécurité des travailleurs et consommateurs, ainsi que d’autres questions ayant trait à la sécurité. Le principe de la majorité a cependant ses limites. Ne pas en tenir compte incite soit à totaliser l’Etat, soit à le manipuler au profit d’intérêts économiques ou culturels. Ce refus d’une triarticulation sociale est à l’origine des dernières guerres.

Quelle gouvernance pour le monde de demain ?

Article de Laurence Tubiana et Pascal Lamy sur la mondialisation, à l’occasion d’une conférence à Sciences Po sur le thème de « La mondialisation contre le développement durable? », à laquelle participent David Helm et Pascal Lamy.
LAURENCE TUBIANA est directrice de la chaire développement durable de Sciences po, PASCAL LAMY est ancien commissaire européen.
Les Echos n° 19367 du 09 Mars 2005 • page 15
«La mondialisation contre le développement durable ?». Tel est le thème de la conférence organisée aujourd’hui, à 17 heures, à l’IEP de Paris dans le cadre du premier forum de la chaire développement durable de Sciences po, en partenariat avec « Les Echos ». Participeront à ce débat Pascal Lamy, ancien commissaire européen, et David Helm, professeur à la London School of Economics.
L’année 2005 est une année charnière du débat sur la mondialisation. C’est l’année du bilan à mi-parcours des objectifs de développement du millénaire et une étape importante du cycle de Doha, ou cycle du développement. La convergence des agendas est significative : il est devenu impossible de parler de libéralisation des échanges, d’approfondissement de l’intégration économique mondiale sans parler en même temps du sens et des objectifs de la mondialisation. L’intégration des économies est-elle un facteur décisif de développement ? Ce développement est-il équitable et soutenable ? Ces questions autrefois portées essentiellement par les courants critiques ou altermondialistes sont aujourd’hui largement partagées. En témoigne le résultat du vote, lors du Forum économique mondial 2005, sur les questions à traiter en priorité par la communauté internationale et qui a mis au premier rang le problème de la pauvreté, immédiatement suivi par la question de l’équité dans la mondialisation.

Les mutations de l’Etat-Nation face à la mondialisation

Conférence lors des rencontres de Versailles, 16 juin 2000 dans le cadre de la table ronde : « Où va l’Etat-Nation ? »
By Pierre Calame, Nicolas Haeringer
Date of the document : June 2000
Pour Pierre Calame, l’Etat-Nation est appelé à changer profondément face aux mouvements de mondialisation et de globalisation. Le caractère commun des défis posés à la gouvernance, quelle que soit son échelle, et la centralité de l’articulation entre ses échelles sont les deux éléments qui sous-tendent l’apparition de cette gouvernance. Ils guideront également l’évolution des Etat-Nations, autour de quatre axes : la nécessité de repenser Etat et démocratie, de développer des partenariats entre Etat et société, de mettre en pratique le concept de subsidiarité active et d’insérer l’Etat-Nation dans des systèmes en réseaux.
L’Etat-Nation sera un acteur essentiel du futur système mondial en cours de construction mais il est appelé à une profonde évolution. Pourquoi et dans quel sens, c’est ce que je voudrais évoquer brièvement.
Nous vivons actuellement deux mouvements liés entre eux mais de natures différentes : un mouvement de mondialisation, qui fait vivre l’ensemble de l’humanité sur un seul et même bateau petit, fragile et peuplé, où les interdépendances entre tous les êtres humains croissent chaque jour ; un processus de globalisation économique qui unifie les marchés et étend sans cesse l’emprise de l’économie marchande.
Pour paraphraser Ghandi, notre planète est suffisante pour satisfaire les besoins de tout le monde mais trop petite pour assouvir les appétits de chacun.

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“Let’s make money” : Ah qu’est-ce que j’aimerais bien me dire cela tous les matins quand je me lève… — 1 comment
prettyzoely : Le film-documentaire « Let’s Make Money », de Wagenhofer, sorti en 2009 en France, est en diffusion … plus →
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« Et c’est maintenant qu’il se réveille, notre DSK multinational, pour prôner enfin la cohérence entre les politiques économiques de tous les pays ? » — 1 comment
prettyzoely : Décidément, je trouve facilement des gens pour parler à ma place. Là, c’est un commentaire en rappor … plus →
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La nouvelle économie mondiale “pour que la mondialisation ne soit pas une chance gâchée”
prettyzoely : Je vous propose aujourd’hui des extraits d’articles concernant la nouvelle économie mond … plus →
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« Combattre la crise économique globale par le biais de l’entreprise privée, de l’innovation et de l’intégration »
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  4. Pingback: Changer le monde déréglé [i] «Une telle économie sociale n’aurait rien à craindre d’une globalisation qui profiterait vraiment à tous» « Blogueuse sur le Net pour un Monde Meilleur

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Vous voulez vous exprimer ? Vous avez bien raison :-) Cool attitude