Parler à ma place du rôle de la Société Civile dans la Gouvernance de l’Internet #ICANN #FGI. Merci à @JulieOwono, à OSIRIS, et à Global Voices

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Bantu Politics: [VIDEO] @JulieOwono interviewed by Vox Africa http://bantupolitics.blogspot.com/2011/11/video-julie-owono-interviewed-by-vox.html #challenges #cmr11 #PaulBiya6thterm

+1 RT @JulieOwono Pourquoi je pense que l’élection du 9 octobre 2011 est une chance pour le #Cameroun: http://goo.gl/qL3xY #cmr11

ICANN – Internet Corporation for Assigned Names and Numbers

Editorial d’Olivier Sagna – Secrétaire général d’OSIRIS
In Batik n°147 Octobre 2011
ICANN 42 : Pari réussi pour l’organisation et la participation, quid du suivi des décisions ?

Après Le Caire (mars 2000), Accra (mars 2002), Carthage (octobre 2003), Cape Town (décembre 2004), Marrakech (juin 2006), Le Caire (novembre 2008) et Nairobi (mars 2010), Dakar a vibré à l’heure d’Internet pendant une dizaine de jours avec l’organisation de la 42ème réunion d’ICANN du 23 au 28 octobre 2011 précédée par une table ronde ministérielle des ministres africains en charge des technologies de l’information et de la communication du 19 au 21 octobre 2011. Ces deux manifestations se sont déroulées sur fond d’une forte mobilisation des acteurs de la communauté sénégalaise des TIC bénéficiant du soutien des autorités publiques et d’une remarquable couverture médiatique assurée notamment par le quotidien national «Le Soleil». Au delà de la légitime satisfaction que peuvent éprouver le Sénégal et l’Afrique d’avoir vu cette importante réunion internationale se dérouler dans de bonnes conditions, un examen attentif des questions abordées amène à en tirer un bilan pour le moins mitigé. En effet, comme l’ont constaté d’emblée les ministres africains en charge des TIC, six ans après le Sommet mondial sur la société de l’information (SMSI) et malgré les nombreuses et pertinentes résolutions figurant dans l’Agenda de Tunis, l’Afrique occupe toujours une position marginale en matière de développement de la Société de l’information qu’il s’agisse de la connectivité entre l’Afrique et le reste du monde, entre pays africains comme à l’intérieur de ces pays, d’accessibilité, d’adaptabilité, de diversité et d’abordabilité des produits et services TIC, de la présence de contenus africains sur Internet, de l’utilisation et de l’appropriation des TIC par les citoyens, de la fracture numérique de genre ou encore de la gouvernance de l’Internet. S’agissant de ce dernier point, un simple coup d’œil au «Board of Directors» d’ICANN révèle que la grande majorité de ceux-ci sont des occidentaux, les femmes et les représentants du reste du globe y occupant la portion congrue, bien loin de ce que devrait être une représentation équitable du monde dans toute sa diversité. Comment ne pas s’alarmer, par exemple, du fait que l’Afrique ne possède toujours que trois représentants sur les vingt que compte le Conseil d’administration d’ICANN ? Certes, à cette occasion le Sénégal s’est vu attribuer une copie du serveur-racine du DNS de l’Internet mais il faut rappeler qu’il n’en existe que trois pour l’ensemble du continent africain, les deux autres se trouvant à Johannesbourg (Afrique du Sud) et à Nairobi (Kenya), alors qu’il en existe trois (Rome, Milan et Turin) pour un pays comme l’Italie ! Autre question pour laquelle aucune réponse pleinement satisfaisante n’a été donnée, celle de la gestion du nom de domaine «.africa», et ses déclinaisons linguistiques que sont le «.afrique» et le «.afriquia», qui ne devrait pas être laissée au plus offrant au risque de générer une situation équivalente à celle qui prévalait dans les années 90 où des noms de domaine de pays africains (ccTLD) étaient gérés par des personnes morales, voire physiques, étrangères à l’Afrique. La prise en compte adéquate des questions qui interpellent spécifiquement le continent africain passe notamment par la création d’un bureau Afrique de l’ICANN en lieu et place de leur prise en charge par des structures et des personnes éloignées des réalités africaines. De même, la transition de la norme d’adressage IPV4 à IPV6 reste à l’ordre du jour bien que l’ICANN avait décidé, en 2009 à Mexico, de privilégier l’Afrique lors de l’attribution des derniers blocs d’adresses disponibles, mais à ce niveau la balle est dans le camp des pays africains. En effet, si l’Afrique reste en marge de la gouvernance de l’Internet, elle ne brille guère par la mise en œuvre des décisions qui lui permettraient de peser de tout son poids sur la scène internationale. En matière de TIC, comme dans d’autres domaines, les pays africains, les commissions économiques régionales (CER) et l’Union africaine (UA) sont gravement atteint par cette maladie chronique qu’est la «résolutionite», ce mal consistant à adopter en toutes circonstances, en tous lieux et sur tous les sujets des résolutions et autres recommandations qui restent lettres mortes. (à Madagascar ce serait : «dire oui ne veut pas dire faire», propos souvent entendus -de mes oreilles entendus- du temps de Ratsiraka et probablement actuellement à l’ère de Andry Rajoelina). Qui se souvient aujourd’hui des recommandations faites dans le cadre d’action pour l’édification d’une infrastructure africaine de l’information et la communication proposé par le rapport relatif à l’Initiative société africaine à l’ère de l’information (AISI) ? Dès lors, il est grand temps que nos gouvernements passent des résolutions à l’action.
Olivier Sagna
Secrétaire général d’OSIRIS

ICANN Board Focuses on Assistance for Developing Economies
42nd Public Meeting Concludes in Dakar, Senegal
28 October, Dakar, Senegal… The ICANN Board of Directors today resolved to review a proposal from a joint working group that would create a support system for deserving applicants who want to run a new generic top-level domain, but require financial, technical, or other assistance. Many such candidates are expected to apply from developing economies.
The Board further directed the President and CEO to develop a detailed plan by December 8 for the scoping and implementation of the recommendations. The Board opened the possibility of meeting to consider the plan sooner than December 8.
« It is very important that deserving applicants, such as those from emerging economies, be included in the new gTLD program, » said Rod Beckstrom, President and Chief Executive Officer. « It is necessary to encourage diverse participation in this new program and to broaden the scope of our multi-stakeholder model. »
The ICANN Board of Directors also made clear today that it wants to enhance the organization’s policies relating to conflicts of interest, ethics, confidentiality and an overall code of conduct.
Resolutions passed by the ICANN Board
Press Release [PDF, 282 KB]
Communique from the African ICT Ministerial Roundtable [PDF, 211 KB]
Shortly after the conclusion of the meeting in Dakar, Rod Beckstrom and Board chairman Steve Crocker talked about the accomplishments of the week with ICANN’s Director of Global Media Brad White…

Le blog d’ICANN.org (ici en français)

Le NORC (National Opinion Research Center) à l’université de Chicago a été sélectionné pour conduire une étude sur l’identification du registrant Whois
by LIZ GASSTER on SEPTEMBER 28, 2011
J’ai le plaisir de vous informer que l’ICANN a engagé le NORC  à l’université de Chicago pour conduire une étude sur l’identification du registrant Whois, dont l’objectif est de comprendre les types d’entités et les différentes sortes d’activités potentiellement commerciales ayant été observées parmi les noms de domaine gTLD.

Le nouveau thème d’ICANN.ORG n’est que la première étape
by SCOTT PINZON on AUGUST 15, 2011
Si vous avez consulté http://www.ICANN.ORG aujourd’hui, vous avez peut être remarqué l’aspect différent du site depuis la semaine dernière. Nous avons renouvelé l’apparence des pages, il s’agit ici de la première étape d’une révision globale d’ICANN.ORG. Cette nouvelle apparence remettra certaines choses en ordre.

Forum sur la Gouvernance de l’Internet

Sur Wikipedia
Le Forum sur la gouvernance de l’Internet a été créé selon les directives établi par l’Agenda de Tunis1. Il est convenu que ce nouveau forum aura pour but d’engager les multiples parties prenantes dans un dialogue sur la gouvernance de l’internet.
Mandat général (résumé)
1. La politique publique globale au niveau local et intergouvernementales en relation avec la gouvernance de l’internet et la  neutralité des réseaux.
2. L’utilisation des compétences des parties universitaires, scientifiques et techniques.
3. La réduction de la  fracture numérique et l’élargissement des possibilités d’accès à l’Internet dans les pays en développement.
4. L’utilisation des principes du  SMSI
5. La publication de ses travaux.

Global Voices au 6ème Forum sur la Gouvernance de l’Internet
Opinion sur la Gouvernance d’Internet : la société civile à la croisée des chemins
Ecrit par Avri Doria Traduit par Cindy Couderc
Ce billet fait partie des commentaires et contributions de blogueurs invités sur le Forum sur la Gouvernance de l’Internet et le futur de la gouvernance globale d’Internet.
[Liens en anglais sauf mention contraire] La Gouvernance de l’Internet  – un espace mondial interconnecté dont dépend maintenant un nombre croissant de citoyens, de gouvernements et de sociétés sur l’ensemble de la planète – est un processus expérimental en cours. Des organisations comme la Société pour l’Attribution des Noms de domaine et des Numéros sur Internet (ICANN en anglais) qui [est une autorité de régulation d’Internet et] gère le Système de Noms de Domaine (ou DNS) [en français], et le Forum sur la Gouvernance de l’Internet (IGF), créé comme un forum global pour débattre de la gouvernance de l’Internet et des problèmes de politique, ont tous deux adopté des variantes du modèle multipartite [pdf] qui inclut la société civile, les gouvernements, les sociétés et la communauté technique.
Le 6e IGF s’est tenu le mois dernier à Nairobi. Lorsque l’on m’interroge sur le succès et l’influence de la société civile sur la défense des droits des utilisateurs d’Internet, ma réponse est : la société civile n’est pas allée très loin, elle se tient à la croisée des chemins, n’est pas certaine où cela mène, mais à toujours le temps de trouver la direction à prendre et a un rôle important. Dans ce billet, j’examinerai la société civile du point de vue d’un participant à la fois de l’IGF et de l’ICANN, les deux creusets principaux de la gouvernance multipartite. Il y a d’autres organisations où la société civile est impliquée dans le domaine de la gouvernance de l’Internet, mais comme l’a montré la débâcle du eG8 [en français], la société civile n’a souvent même pas un siège à la table des négociations. Et même àl’Organisation de Coopération et de Développement Economique (OCDE), où une organisation de 80 groupes civils (le Conseil Consultatif de la Société d’Information de la Société Civile ou  CSISAC) a finalement gagné un certain statut, elle a été finalement marginalisée, ses objections n’étant pas reprises dans le communiqué final [pdf en français]. A ce jour, les seuls domaines de la gouvernance de l’Internet où la société civile organisée a un rôle bien défini sont l’IGF et l’ICANN.
Lire la suite http://fr.globalvoicesonline.org/2011/10/16/83568/

Le 6ème Forum mondial sur la gouvernance de l’Internet a eu lieu du 27 au 30 septembre 2011 à Nairobi, Kenya
A  Summary of the first 5 years of the IGF visualized through text clouds.

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