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Pour en revenir à la malédiction des ressources naturelles #Afrique #Madagascar

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J’avais déjà parlé de cette malédiction des ressources naturelles sur mon blog précédent (malheureusement supprimé). Alors j’en parle à nouveau aujourd’hui pour étayer mon propos sur les ressources naturelles pillées par l’Etat et les multinationales dans mon post précédent .

J’ai effectué une recherche Google sur «procès contre les compagnies pétrolières et minières en Afrique»  surtout après avoir lu cet article «California Counties Sue Oil Giants for Climate Impact – ATTN:»  sur Twitter.

Voici quelques extraits des résultats de mes recherches. Il n’y est pas vraiment question de procès (au tribunal, comme en Californie) mais il s’agit bien de dénoncer les agissements de ces multinationales.

Global Witness

Vous trouverez sur Global Witness plusieurs rapports et/ou campagnes concernant les ressources naturelles en Afrique. Derniers focus en date sur la République Démocratique du Congo.

Cela fait vingt ans que Global Witness mène des campagnes pionnières contre les conflits et la corruption liés aux ressources naturelles ainsi que contre les violations des droits environnementaux et des droits de l’homme qui y sont associées. Du Cambodge au Congo, de la Sierra Leone à l’Angola, nous exposons la brutalité et l’injustice engendrées par la lutte pour l’accès aux richesses naturelles et le contrôle de celles-ci, et cherchons à faire rendre des comptes aux responsables de cette corruption et aux auteurs de ces conflits.
Nos travaux ont ainsi révélé qu’au lieu de bénéficier aux citoyens d’un pays, l’abondance de ressources naturelles (bois, diamants, minerais et pétrole, entre autres) peut encourager la corruption, déstabiliser les gouvernements et causer des guerres. À travers nos enquêtes, nos travaux de plaidoyer et nos campagnes, nous cherchons à identifier des solutions à la «malédiction des ressources» pour permettre aux citoyens de pays dotés de ressources abondantes de profiter d’une manière équitable de la richesse de leur pays.

Report / July 21, 2017 – DISTRIBUTEUR AUTOMATIQUE DE BILLETS DU RÉGIME

Comment les exportations en plein essor de la République démocratique du Congo ne profitent pas à ses habitants.

CAMPAGNE – RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO

La République démocratique du Congo (RDC) est un vaste pays disposant d’immenses richesses en ressources naturelles.

Press release / June 7, 2017

LES ENTREPRISES DOIVENT AGIR MAINTENANT ET RESPECTER LE NOUVEAU RÈGLEMENT DE L’UE SUR L’APPROVISIONNEMENT EN MINERAIS, ET NE PAS TRAÎNER LES PIEDS PENDANT QUATRE ANS
Le règlement européen sur l’approvisionnement responsable en minerais qui vient d’être adopté est une initiative importante mais hésitante  dans sa volonté d’apporter des changements dans le secteur, notamment parce que de nombreuses entreprises de premier plan en sont exemptées, déclare Global Witness.

Le règlement, qui entre en vigueur le 8 juin, est le premier du genre à rendre les entreprises responsables de leurs chaînes d’approvisionnement en minerais à l’échelon mondial. Mais il comporte certaines insuffisances qui le rendent difficilement compatible avec la nouvelle stratégie commerciale de la Commission européenne basée sur des «valeurs», laquelle vise à encourager la transparence et le commerce responsable en tant que moteurs du développement durable.

CAMPAGNE – UNE CHASSE AUX PIERRES

Alors que la communauté internationale travaille avec le gouvernement centrafricain et les entreprises de diamants pour établir des chaînes d’approvisionnement légitimes ; contrebandiers et marchands prospèrent dans le marché noir parallèle.

Briefing / Nov. 3, 2016 – LES MINERAIS DES CONFLITS EN EUROPE

Halte au soutien de l’UE à un commerce meurtrier.
En juin 2016,  après plusieurs années de négociations, l’Union européenne (UE) a conclu un accord politique concernant un nouveau règlement destiné à rompre les liens entre le commerce de minerais, les conflits et les atteintes aux droits  de l’homme. Appréciée, cette initiative est un premier pas prometteur pour l’UE, qui était à la traîne derrière les États-Unis et certains États africains ayant déjà doté leur  législation  respective d’actes similaires.
[…]
L’UE se doit d’agir de manière décisive pour clarifier les messages contradictoires qu’elle adresse aux entreprises qui ne sont pas couvertes par la législation et leur faire comprendre qu’il est quand même attendu et souhaitable qu’elles s’engagent en faveur de l’initiative pour un approvisionnement responsable. Si ces entreprises ne répondent pas à cette requête et que la  loi ne parvient à avoir un impact ni sur les méthodes employées dans le monde des affaires ni sur le sort des individus affectés par les aspects opaques et irresponsables du commerce des minerais, des démarches supplémentaires devront être mises en œuvre. L’UE a promis de prendre d’autres mesures législatives si tel était le cas, et nous allons travailler aux côtés de nos partenaires afin de nous assurer qu’il en soit ainsi. 

Report / July 5, 2016 – LA RIVIÈRE D’OR

Comment l’État s’est retrouvé perdant lors de la ruée vers l’or dans l’est du Congo, tandis que des groupes armés, une société minière étrangère et les autorités provinciales ont empoché des millions

Quant à Madagascar, j’ai trouvé 28 résultats mais aucun de récent. En revanche, quand on regarde les dates, les «affaires sales» ont été rapidement relevées après le coup d’état (fin 2009). En voici quelques extraits.

« In The Press » Article / Oct. 26, 2010 – BBC WORLD – CHINA FUELS MADAGASCAR TIMBER CRISIS

Soaring demand in China and political unrest in Madagascar are fuelling illegal logging for hardwoods in the African nation, a report concludes.

Communiqué de presse / 29 Mars 2010

GLOBAL WITNESS ET L’EIA SE FÉLICITENT DE L’ADOPTION D’UNE INTERDICTION D’EXPORTER LE BOIS DE ROSE MALGACHE MAIS INSISTENT SUR LA NÉCESSITÉ D’ASSURER SON MAINTIEN ET SA MISE EN APPLICATION

Briefing Document / Dec. 2, 2009 – CORRECTIONS TO REPORT ON MADAGASCAR

It has come to our attention that an arithmetic error on log volumes introduced a series of significant over-estimates in our recent report on illegal logging in Madagascar. This has been corrected and the report has been re-published today.
The error concerned the calculation of estimated log volumes from observations made by the team.

Journal Le Monde

Total en Angola, Areva au Niger : plus de 100 millions de dollars évaporés

Une étude publiée par Oxfam, ONE et Sherpa montre que le flou domine encore dans les comptes des industries extractives.
Par Christophe Châtelot
LE MONDE Le 13.04.2017 à 10h41 • Mis à jour le 14.06.2017 à 10h26
Gaz, pétrole et uranium dans le secteur de l’énergie, métaux dans le secteur de la construction, terres rares dans celui des nouvelles technologies… Les ressources extractives représentent un enjeu géopolitique et économique majeur. Mais leur exploitation reste marquée par des pratiques de corruption et d’évasion fiscale, dont pâtissent en premier lieu les populations des pays fortement dotés en ressources minérales et naturelles. C’est la malédiction des ressources naturelles, qui entretient la pauvreté de pays virtuellement riches, et ce n’est pas nouveau. 

 

ENTRETIEN – «Il existe une sorte de malédiction des matières premières»

LE MONDE Le 14.02.2017 à 14h51 • Mis à jour le 14.02.2017 à 15h08
Propos recueillis par Pierre Lepidi
Philippe Chalmin est professeur en économie internationale à l’université Paris-Dauphine. Directeur du rapport Cyclope, il est aussi spécialiste du marché des matières premières. Dans un entretien au Monde Afrique, il revient sur la récente hausse du prix des métaux et sur l’impact de cette croissance sur les économies des pays africains.

CHRONIQUE – En Afrique, la population subira le recul des investissements des majors pétrolières

La chute des prix de l’or noir entraîne la mise en sommeil de nombreux projets d’investissement. Cela aura un impact sur le développement des réseaux d’électricité dans plusieurs pays.
Par Benjamin Augé (chroniqueur, Le Monde Afrique)
Le Monde.fr Le 11.02.2015 à 09h32 • Mis à jour le 11.02.2015 à 18h58
La baisse prolongée des prix du pétrole se fait déjà sentir sur les investissements des grandes compagnies pétrolières en Afrique. Des projets ont été abandonnés comme c’est le cas du développement du gisement gazier de Banda en Mauritanie qui devait approvisionner des centrales à Nouakchott. Le courant ainsi produit était destiné au secteur minier mauritanien d’une part mais avait aussi une vocation régionale en alimentant les réseaux électriques du Mali et du Sénégal.

Jeune Afrique

Contentieux : les États africains face aux multinationales

Publié le 12 décembre 2016 à 08h02 — Mis à jour le 12 décembre 2016 à 09h56
C’est le redressement fiscal du siècle. Fin octobre, le Nigeria a annoncé aux majors pétrolières présentes dans le pays – Chevron, ExxonMobil, Shell, Total et ENI – qu’elles lui doivent 12,7 milliards de dollars (12 milliards d’euros) pour sous-déclaration des volumes de pétrole à l’exportation. Abuja les accuse d’avoir masqué 57 millions de barils de brut exportés entre 2011 et 2014.
[…]

Les États face à une conjoncture délicate
Algérie, Mali, Tchad… Les conflits – judiciaires, douaniers et fiscaux – entre les États et les grands groupes internationaux se sont multipliés ces derniers mois sur le continent. Avec la chute des cours des matières premières, pétrole en tête, depuis deux ans, les caisses de plusieurs États africains sont vides.

Bastamag

Comment les multinationales pétrolières et minières se moquent du fisc et des États

PAR AGNÈS ROUSSEAUX 20 SEPTEMBRE 2011
Ne payer que 6 % d’impôts quand on gagne 4 milliards de dollars par an, c’est possible ! Les multinationales Glencore, Chevron ou BP s’y attèlent. Et débordent d’imagination pour multiplier les filiales dans les paradis fiscaux ou «les juridictions secrètes». Quant au groupe pétrolier français Total, il est le champion toutes catégories de l’opacité. C’est ce que révèle un rapport de la coalition «Publiez ce que vous payez».

 

Médiapart, je ne suis pas d’accord sur ce que vous laissez publier dans votre journal à propos de Madagascar

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J’ai lu l’article MADAGASCAR – Election présidentielle 2018 : Madagascar dans l’impasse. Il ne dit rien de ce que les Malgaches ont réellement vécu et continuent de (sur)vivre.

Mais tout d’abord merci pour les infos à propos de la corruption institutionnalisée qui est maintenant examinée par les Nations Unies ?!! Je suis très épatée que l’on daigne enfin se pencher sur le problème.

Ce qui m’interpelle le plus c’est ce qui est dit sur l’ancien Président Ravalomanana dans cet article. Je vais vous raconter ce que j’ai vécu. J’ai effectué mon premier retour aux sources en 2001 et j’ai été extrêmement choquée de la pauvreté visible dès la descente d’avion. Ma fille, 8 ans à l’époque, m’a même demandé «Maman, pourquoi c’est si pauvre ?». J’ai répondu par les larmes. Ensuite, en 2002 je suis à nouveau revenue (seule) à Madagascar et j’ai participé à la dernière ligne droite de la campagne de Marc Ravalomanana qui comme on le sait a été élu après 25 ans (ou plus ?) de règne de Didier Ratsiraka que j’ai toujours nommé le Dictateur. Son prédécesseur le Colonel Ratsimandrava a été assassiné au bout de 1 ou 2 semaines ? seulement de présidence  et je n’ai pas connu ses successeurs.

Durant cette dernière ligne droite de campagne ayant eu lieu au stade de Mahamasina rempli de monde, j’ai «senti» l’espoir des gens placé en Marc Ravalomanana et j’avais même dit à mon entourage «pourvu qu’il fasse honneur à cet immense espoir». Même moi j’étais exaltée, pourtant je n’y vis plus. Je n’y vais que pour les vacances.

Je suis revenue en 2006 et j’ai vu les grandes transformations déjà visibles : plus de nids de poules, les enfants des rues ont disparu. J’ai même demandé où sont-ils passés ? Et c’est là que j’ai appris ce qu’a fait le père Pedro. Qui par ailleurs s’est dévoyé avec le Diable après le coup d’état.

Je suis à nouveau revenue en décembre 2008 sans savoir ce qui allait se passer dès le début de l’année suivante. Le lendemain de mon retour en France (début 2009), j’ai entendu qu’il y avait eu une manifestation devant l’ambassade de Madagascar à Paris pour demander la démission de Marc Ravalomanana. Et le coup d’état a eu lieu le 7 février à Antananarivo. Je refuse cette allégation «celui qui est reconnu coupable pour le meurtre massifs de civils en 2009 et que l’on nommait le «Président dictateur»

Je fus sous le choc. A l’époque, j’étais sur Facebook et mes soi-disant amies me demandaient de relayer des informations disant que Ravalomanana était en train de vendre Madagascar à des investisseurs (l’affaire Daewoo que vous mentionnez dans votre article). J’ai répondu à ces amies qu’il était hors de question de diffuser des infos (publiées par Le Courrier International et Madagate) dont je n’avais ni les tenants ni les aboutissants. Je leur ai dit également qu’elles non plus n’en savaient rien de ce qui se passait puisqu’elles vivent en France comme moi. Elles ont insisté et j’ai fini par quitter Facebook. D’ailleurs les fausses informations sur d’autres sujets semblent encore provenir de Facebook actuellement .

Ce coup d’état a fait des ravages à Madagascar, en particulier chez les jeunes selon le rapport de l’UNICEF

Il a divisé des familles, y compris la mienne. Quant aux amis Malgaches, je me suis méfiée d’eux. J’ai même coupé les ponts avec certains d’entre eux quand j’ai appris qu’ils étaient pour le DJ, Andry Rajoelina, fomenteur du coup d’état avec l’aide de Ratsiraka et qui s’était auto-proclamé Président (il devait y être seulement pendant la transition et il y est resté 5 ans, c’est-à-dire de 2009 jusqu’aux élections qui ont mis le Président actuel au pouvoir depuis le 25 janvier 2014).

J’ai entendu beaucoup de choses dites sur Ravalomanana, notamment durant son 2ème mandat et j’ai compris petit à petit pourquoi. Tous ceux qui faisaient des trafics de tous genres entre la Réunion et Madagascar, et même entre la France et Madagascar, ne pouvaient plus le faire. L’oligarchie Merina (en connivence avec la France, disons avec la Françafrique) voyaient leur monopole tomber en ruines à cause de Ravalomanana qui a fait appel à d’autres investisseurs (politique internationale tous azimuts disait-on à l’époque). Et je passe sur d’autres choses à propos des multinationales (pétrole, mines, infrastructures,…).

La corruption a toujours existé, depuis la nuit des temps et j’en suis malheureuse. Je me souviens du temps de Ratsiraka où les investisseurs désireux d’entreprendre quelque chose à Madagascar devaient payer jusqu’à 40% du marché pour l’obtenir. Des ministres devaient avoir leurs 4/4 sinon rien. Les expatriés qui allaient récupérer des affaires à la douane payaient en dessous de table pour l’obtenir rapidement.

Je me souviens de l’année où je suis allée déposer ma demande de visa pour un départ définitif auprès du consulat. La personne (un homme Français, je tiens à le préciser) m’a fait revenir plusieurs fois arguant qu’il manquait tel ou tel papier. Je suis retournée autant de fois mais à la dernière fois, j’ai fait intervenir mon mari et par magie j’ai obtenu mon visa. Pareil pour mon passeport malgache au Ministère de l’Intérieur, j’ai dû revenir plusieurs fois pour les mêmes raisons. Cette fois-là c’est moi qui ai menacé d’aller voir la personne qui devait signer si je n’avais pas mon passeport. Et je l’ai eu. SANS RIEN PAYER.

Beaucoup plus tard, un de mes professeurs à l’université en France me disait qu’il était en train de faire construire une maison à Madagascar pour sa retraite. Pensant que la conversation se faisait entre adultes, je lui ai répondu «Monsieur, s’il n’y avait pas de corrupteurs, il n’y aurait pas de corrompus». Il m’a saquée sur ma note (j’ai eu 9/20) et heureusement c’était la seule note en dessous de la moyenne. J’ai eu mon diplôme avec mention Bien. 

Bref. Tout ça pour dire que la corruption existe et elle est même institutionnalisée comme dit l’article. Ravalomanana a voulu lutter contre cela (preuve en est la création du Bianco suivant les articles 2 et 3 du Décret N° 2004-937 du 05 Octobre 2004) et mal lui en a pris puisqu’il a été renversé. Il n’a pas démissionné. Il est parti en Afrique du Sud car il a été menacé de mort. En 2012, on a beaucoup parlé de son retour à Madagascar. J’ai été parmi ceux qui étaient allés à l’aéroport pour l’accueillir mais il n’est jamais arrivé. On l’en a empêché.

Les terres soi-disant vendues par Ravalomanana aux étrangers, c’était des tractations d’avant sa Présidence. Le plan d’action pour le développement de Madagascar, c’est Ravalomanana qui l’aurait mis à l’ordre du jour puisqu’il aurait traîné dans les tiroirs présidentiels. Et il a d’ailleurs disparu du site de la Présidence (depuis le coup d’état). Juste pour dire que des choses auraient pu se faire depuis longtemps pour le développement du pays mais Ratsiraka et sa clique étaient trop occupés à se remplir les poches. Et personne ne parle des «Biens mal acquis» de Ratsiraka, sauf erreur de ma part. Et celui qui a voulu changer les choses (après le défunt Ratsimandrava) sera pour les uns le Père (Dada) de la Nation, pour les autres le « Dictateur ». Son entreprise Tiko a fait vivre beaucoup de Malgaches. Les produits étaient bons, pas chers et fabriqués localement. Maintenant ceux qui les ont remplacé étaient importés, pas à la portée de tout le monde. Peut-être que maintenant il y a des produits locaux mais je n’en sais rien.

Madagascar est maintenant le pays le plus pauvre de la planète malgré les ressources naturelles par ailleurs pillées par l’Etat et les exploitants miniers. Et les Malgaches risquent leur vie en allant travailler dans des mines sauvages pour essayer de survivre.

La dernière fois que je suis revenue à Madagascar, c’était en 2015 et j’ai été effarée par ce que j’ai vu. Surtout à Tana. La pollution à cause des véhicules qui datent de Mathusalem à l’exception de ceux des Ministres et du Président, ainsi que ceux qui ont repris et continuent leurs sales affaires. La femme du Président Rajaonarimampianina fait exactement ce que faisait la femme de Ratsiraka. La seule différence c’est le pays de destination pour le shopping (l’Afrique du Sud pour la 1ère et la France pour la seconde). Et le Président Rajaonarimampianina est venu quémander de l’argent récemment auprès de Jupiter (c’est mon opinion). Je n’ose imaginer la scène au vu de ce qui se passe actuellement en France avec les coupes budgétaires. Et seule la chaîne TV5 Monde a parlé de cette visite en France. Je vous laisse regarder l’interview.

Pour conclure, la personne qui a rédigé l’article (truffé de fautes d’orthographe soit dit en passant) n’a pas été à Madagascar pour témoigner de tout ce qu’il dit. Il fait seulement référence à des articles qui ont été publiés à l’époque et bien entendu en défaveur de Ravalomanana. Et j’aimerais dire aussi que peut-être qu’il pourrait laisser les Malgaches choisir leur futur Président fut-ce «entre la peste et le choléra ?», termes par ailleurs très violents à mon sens.

Merci beaucoup.