#Madagascar : les 3 P ou Comment la croissance est étouffée alors #AOKIZAY #ANDRIMASO #FANTATRO #EducationCivique #CitoyensResponsables

Par défaut

Je passe du coq à l’âne mais je ne résiste pas à l’envie de vous proposer à la lecture le commentaire d’un article publié sur le site d’Un Monde Libre :

Avant le coup d’etat de 2009,le President Ravalomanana avait preconisé les 3P soit le Partenariat Public Privé ;certaines critiques ont tourné cette formule en Preocupation Personnelle du President soit sa soit disant “rapacité à s’accaparer les affaires ” dans tout Madagascar ;pourtant lui meme avait crée des emplois de meme que le secteur privé . En ce moment ces 3P se traduisent pour la minorité putschiste gouvernementale par : Parade, Plaisir, Pouvoir ;et pour la grande majorité de la population c’est aussi les trois P soit :Pauvreté, Privation, Pressuration .
Une economie libre avec une information sont les voies du develloppement de l’Afrique et Madagascar.

Voici un extrait de l’article en question :

Madagascar : comment la croissance est étouffée
Oasis Kodila Tedika – Le 19 janvier 2012. Madagascar subit actuellement la règle selon laquelle un coup d’Etat s’avère catastrophique pour l’économie. En 2009, Andry Rajoelina a fait son coup d’Etat : l’économie malgache s’est repliée de 3,7% la même année. En 2010, l’île a affiché une croissance modeste de 0.3 %. On estime qu’elle pourrait se situer à 2% à la fin de 2012, toutes choses restant égales par ailleurs. On est loin de son taux record de 9,8% en 2003.
Néanmoins, les économistes admettent que le potentiel de croissance de ce pays est important, pourvu que l’on regarde minutieusement les vrais problèmes qui contraignent principalement l’investissement privé : risques sur l’appropriabilité privée des rendements de l’investissement, rendement social de l’investissement et coût élevé de financement.
En effet, les investisseurs dans ce pays ne peuvent réellement pas s’approprier leur investissement ou son rendement principalement à cause de l’instabilité des décisions politiques ou gouvernementales et de la volatilité de la situation macroéconomique. Les deux causes étant accentuées par le coup d’Etat de 2009. Cette instabilité des décisions politiques a accru le risque d’investissement, car affectant très fortement le droit de propriété ou/et le respect de contrat. Le secteur privé se plaint notamment du devenir juridique incertain des contrats et concessions signés par le gouvernement actuel, ainsi que de la révision des contrats passés par le gouvernement précédent. Les réformes sur le climat des affaires pâtissent également de cette situation dans ce sens qu’elles ne sont plus réellement à l’ordre du jour. […]

Il est temps que tout cela cesse !!! N’oublions pas que les élections à Madagascar vont avoir lieu cette année. Il ne faut pas rater cette occasion. Pour rappel ou pour ceux qui ne connaissent pas encore, le projet ANDRIMASO (en français) et le projet FANTATRO (en français) sont là pour que cela se fasse le plus clairement possible et de façon transparente autant que faire se peut.
Je regrette vraiment de ne pas être là bas pour m’impliquer davantage. J’apporte mon humble contribution en publiant sur ce blog les infos que j’ai en ma possession…D’ailleurs serai-je peut-être plus utile ici que là-bas ?

Pour appuyer les dires du commentateur, ou disons antérieurement à l’article, Un Monde Libre en a publié un justement qui va dans ce sens «Libéralisme : seule alternative crédible pour l’Afrique»  – Extrait
Le rejet du libéralisme est un immense malentendu qu’il convient absolument de dissiper. C’est en effet le seul qui puisse s’attaquer de manière thérapeutique aux problèmes qui minent le continent. Lui seul permet d’assurer une économie prospère parce qu’il libère et stimule l’énergie créative des êtres humains. D’ailleurs, à bien des points de vue, le libéralisme permettrait un retour aux racines de l’Afrique puisque les traditions reposaient sur une organisation spontanée des sociétés avec des sages médiateurs. Quant au libre échange qui effraye tant, il existait jadis et n’était autre que ces caravanes qui traversaient le désert pour échanger des produits avec une monnaie dépourvue de régulation étatique mais reposant plutôt sur l’activité humaine, sur les échanges de produits dont le degré de rareté créait la valeur […]
L’auteur de l’article conclue ainsi (ou dit-on conclut ? je ne sais jamais – Au secours Emmanuelle avec ta grammaire métaphorique [i])
Ainsi, pour être logique dans la démarche, pour répondre efficacement aux différents maux de l’Afrique, l’urgence absolue est la libéralisation des économies. Le continent est le plus jeune du monde, imaginons un instant l’impact que pourrait avoir cette jeunesse libérée sur le continent !
Aujourd’hui, dans leurs relations internationales, les Etats se limitent à une poignée d’hommes et souvent un seul d’ailleurs, un hyper président. La domination des puissances extérieures est facilitée par cette configuration personnelle du pouvoir. Qu’en serait-il si le pouvoir n’était plus en exclusivité entre les mains de ces hommes ?
La souveraineté extérieure ne se gagnera que par la libération des populations. L’Africain devra d’abord gagner sa souveraineté par rapport à son propre Etat. C’est à un second niveau que la souveraineté de l’Etat en découlera sur l’échiquier international. Les Africains doivent donc comprendre que le libéralisme est la seule alternative digne et crédible pour l’Afrique.

Pour terminer sur mon sujet #Aokizay (Ca suffit), voici un billet publié (en anglais) sur le site d’ONE : La Charte Africaine sur la Démocratie, les Elections et la Gouvernance va entrer en vigueur et vous avez intérêt à la prendre au sérieux!!! Et TOC ! (non là c’est moi qui le dis !!!) – Extrait
The African Charter has already proved to be a useful tool. One of the first countries to ratify was Mauritania – just before a coup hit the country. In order to negotiate the return to constitutional order, the AU took the Charter as reference point. At that moment, the Charter was strictly speaking not yet legally applicable because it had not entered into force, but this didn’t matter as Mauritania had endorsed it. As this example suggests, the fact that the Charter has been ratified by some not-so-democratic countries is an encouraging sign, rather than simply a basis for criticism. These are the countries that potentially will need the Charter and in which this legal document could make a difference.
Document PDF téléchargeable ici

Pages connexes

Démocratie

Gouvernance


[i] Tweet connexe : apprendre la grammaire par métaphore j’adore!!! http://t.co/sJsepwNc by @EmmanuelleEN #IntelligencesMultiples

 


Une réponse

  1. Pingback: Parler à ma place de la Gestion Durable des Terres « Blogueuse sur le Net pour un Monde Meilleur

  2. Hey Hey Hey VeroNirina !

    Ah ben voilà une très bonne nouvelle ! Sans le savoir, je faisais la promotion d’un projet d’une twitteuse of mine !

    Je le fais avec plaisir : tu ne « vends » rien d’autre que des actions citoyennes !

    Longue vie au projet donc !

    Et puisque je suis tellement contente, je te fais des bises. MUAH !!! Voilà !

    Happy Vendredi

  3. Bonjour Pretty Zoely,

    Merci beaucoup pour l’intérêt que tu portes à l’égard du Projet Fantatro pour lequel je travaille, et le partage que tu fais. J’apprécie et c’est encourageant.

    Bonne journée

  4. Combattre la désertification des terres

    L’élargissement des opportunités commerciales grâce à la Gestion Durable des Terres (GDT) : un dialogue de haut niveau avec le Secteur privé

    3 février 2012
    […] Ce petit déjeuner se tiendra dans le cadre des efforts déployés par le Gouvernement zambien pour encourager le milieu des affaires vers un partenariat novateur au bénéfice de la Gestion durable des terres (GDT) en Zambie dans le contexte du Sixième plan de développement national (SNDP) et de Vision 2020 de Zambie. Son originalité réside dans le fait qu’il s’agira de la première réunion de ce genre organisée dans le contexte de l’élaboration d’une stratégie financière intégrée (SFI) en faveur de la GDT s’inscrivant dans le cadre de la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification (CNULCD) […]

    Pour en savoir plus
    http://global-mechanism.org/fr/evenements/expanding-business-opportunities-through-slm-a-leadership-dialogue-with-the-private-sector via Mediaterre