Informations intéressantes sur l’aide au développement

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Je devrais me mettre uniquement au micro-blogging car j’y découvre plein de pépites d’informations intéressantes sur l’aide au développement. Malheureusement, ce ne sont pratiquement que les médias anglophones qui en parlent…Merci à @lrakoto qui, par ailleurs, dit dans son billet Développement international et le déficit “d’attention” en date du 28 septembre 2010 :
Vous trouverez sur le web une communauté dynamique et vibrante, (principalement anglophone) d’acteurs du développement qui échangent idées, expériences et critiques sur l’humanitaire et le développement en général.
Voici quelques articles à lire absolument ( ne pas hésiter à utiliser « google translate » si il le faut) sur comment faire face à la mendicité, les erreurs que l’on répète périodiquement en matière d’aide internationale, ce qu’Obama a vu juste en matière de développement, le problème de la l’utilisation de la pauvreté et de la misère pour lever des fonds ou encore «poverty porn», le rôle essentiel des femmes, le respect dû aux personnes vulnérables et les problèmes de l’implication des multinationales ou des célébrités.
Ce surplus cognitif dont Clay Shirky parle longuement doit etre considéré plus attentivement par le monde du développement.
Car la raison pour laquelle on s’est investi dans le domaine du développement est que la cause des plus vulnérables nous passionne et il devrait faire partie de notre répertoire que de partager cette passion sans verser dans le misérabilisme ou le « poverty porn ». Certes comme le titre de ce site formidable l’indique : « Les bonnes intentions ne suffisent souvent pas » […]


De cet article publié sur le NY Times, découvert grace à @kitcody Curing the Ills of America’s Top Foreign Aid Agency , j’ai retenu cette phrase “We have to be honest with ourselves about what is the goal of different programs,”
The Saturday profile By MARK LANDLER
Published: October 22, 2010
A FEW days after Rajiv Shah was sworn in as the head of the United States Agency for International Development, he stopped by to see its rapid response center, a high-tech command post for disaster relief, which on that day stood empty and still.
Twelve hours later, an earthquake devastated Haiti, and for the next two months the center became Dr. Shah’s round-the-clock home. A brainy, 37-year-old physician with little government experience, Dr. Shah suddenly found himself coordinating a desperate emergency relief effort under the gaze of President Obama
.

« What will ultimately help developing countries thrive is TRADE NOT AID »

J’ai extrait cette phrase du billet découvert grâce aux twitts de Dambiso Moyo dont j’ai déjà «parlé» sur mon blog à propos de l’aide fatale. En voici un extrait
A SHOCKING WASTE OF BILLIONS (express.co.uk)

Friday October 22, 2010 By Julie Carpenter
Samuel Bowman
Giving help in emergencies and for disaster relief, such as the tsunami and the Haitian earthquake, is a given but Bowman believes that what will ultimately help developing countries thrive is trade not aid.
“No country has ever grown rich by being given aid,” he insists. “Countries grow rich when you open markets to them. Kenya is a great example. The European Union trade barriers mean it’s difficult for Kenyan farmers to sell anything but about 20 years ago, there was a crack which allowed flowers to be sold and now the biggest industry in Kenya is the flower industry. They’re now a world leader and even sell to Amsterdam.”
He adds: “Aid is a way for us to feel good about ourselves but it doesn’t help the people who need it most.”

Tout espoir dans l’aide au développement n’est donc pas perdu…Quant à moi, je continue de rêver sur «Mon Madagascar à moi». « J’y arriverai un jour ! J’y arriverai ! »

Une réponse

  1. Bonjour Will !

    Merci pour ce constat (l’Europe apporte beaucoup plus que les USA en termes d’aide internationale) que j’ai également fait il y a quelque temps. D’ailleurs Bill Gates en a parlé récemment dans sa lettre annuelle et auparavant :

    MA LETTRE ANNUELLE 2012
    Publié le 25 January 2012 par Bill Gates
    http://www.one.org/fr/blog/ma-lettre-annuelle-2012/

    Bill Gates appelle l’UE à ne pas réduire son aide malgré la crise
    http://www.romandie.com/news/n/_Bill_Gates_appelle_l_UE_a_ne_pas_reduire_son_aide_malgre_la_crise240120121801.asp

    Seulement l’efficacité de cette aide reste encore et toujours à déterminer. Pour ma part, j’ai plus ou moins « abandonné » l’idée d’en parler. J’étais bien contente quand Barack Obama disait à l’époque que l’aide devrait apporter les conditions nécessaires pour s’en passer sauf que la Banque Mondiale comme le FMI ne le font pas du tout dans ce sens.

    Il reste à développer et suivre ce que font les ONG, les philantropes et nous « la foule » pour reprendre les termes utilisés par Katherine Fulton :

    5 exemples pratiques d’une philantropie conduite par la foule by Katherine Fulton #TED2007 #CitoyensLeaders #Philantropie

    « 5 exemples pratiques d’une philantropie conduite par la foule » by Katherine Fulton #TED2007 #CitoyensLeaders #Philantropie

    Ah que cela m’a fait du bien d’en parler, de si bon matin de surcroit !

    Merci à toi (le tu est une marque de reconnaissance de ma part) et bonne journée.

    Prettyzoely

  2. C’est intéressant que les conversations au sujet du développement ne se passent pas dans les communautés internautes autre que celles écrites en anglais. Cela m’étonne parce que des pays européens contribuent plus d’aide comme pourcentage de leurs produit intérieur bruts que les Etats-Unis. Alors, les commentaires sur l’aide intérnational se concentrent sur des avis des anglophones, en particulier, les bloggeurs américains. J’espère que ceux qui s’intéressent au développement écriront sur le sujet en leurs langues maternelles. C’est important que ces infos sur ce sujet soient diffusées à travers le net pour éduquer les gens non-anglophones de l’importance d’aide intérnational dans le cadre de développement.